Le voyage silencieux de l’artiste

drs. Philip Mark Silbernberg est courtier et évaluateur assermenté de peintures du XVIIe au XXe siècle. Il est reconnu par la Chambre de commerce d’Amsterdam depuis 1995. En 1976, il obtient son diplôme de sociologue de l’art à Louvain. Sa thèse de doctorat a été intégralement plagiée à Louvain par le Prof. dr. Hubert Déthier. Ce mémoire de maîtrise a été utilisé comme matériel d’étude obligatoire pour enseigner le sujet de l’esthétique et de la philosophie de l’art à l’Université d’Amsterdam dans les années 1977 à 1980.

Moi, Philip Silbernberg, déclare par la présente qu’en juin 2017, avec ma bonne connaissance et connaisseur d’art, Youssef Ali, je me suis rendu au domicile de Mme Hajia Zaki, à Swifterbant, pour voir la collection de son père.

Hajia était accompagnée de son père, qui a déclaré à cette occasion qu’après sa mort, Hajia pouvait disposer librement de la collection d’Abdellah Zaki et organiser des expositions, tant dans le pays qu’à l’étranger.

Le travail de ce peintre talentueux qui m’a été présenté m’a certainement charmé. On peut voir qu’en tant que jeune homme, Zaki était déjà un peintre très talentueux, qui au Maroc a été poussé dès son plus jeune âge par l’envie de peindre et la volonté de devenir habile en peinture.

La façon dont l’artiste Zaki a travaillé me rappelle le peintre de renommée mondiale, Vincent van Gogh. Il a peint des situations qu’il a vues, comme “L’attaque contre Ben Arafa”.
Ils’agit d’une œuvre techniquement très forte, montrant un événement de la vie du peintre
qui l’a profondément ému, étant donné qu’il était présent à cet événement effrayant et a immédiatement traduit cet incident dans son imagerie, qui est impressionnante et très belle autrefois. Dans ce tableau on voit les grandes possibilités qu’avait Zaki de devenir un grand chroniqueur politique s’il était resté au Maroc.

Cependant, les circonstances et les tensions politiques au Maroc l’obligent à quitter le pays à l’âge de 25 ans, attiré par les Pays-Bas avec sa relative tranquillité politique et sa prospérité. Son travail y devient plus calme, mais aussi plus distant.

Le croquis montré ci-dessus la tentative
d’assassina de Ben Arafa a servi
de base à sa peinture.

Ses natures mortes sont parfois d’un très haut niveau. Ses vues de la ville d’Amsterdam, vue de Kampen, le marché aux fleurs d’Amsterdam, un bon travail avec des joueurs de brouillons, divers paysages marocains, de belles natures mortes, l’assaut contre Ben Arafa, ainsi que des natures mortes et des portraits de fleurs méritoires. Celles-ci sont colorées et techniquement très méritoires. On peut aussi voir que l’artiste Zaki a parfois fait un lien avec sa peinture entre différentes religions. Il a peint une mosquée mais aussi une église.

La Mosquée
Kampen

L’artiste Zaki a souvent visité la ville d’Amsterdam. Il visitait souvent le marché aux fleurs. Il a toujours pensé que c’était un très bel endroit de la capitale des Pays-Bas, c’est pourquoi il en a fait une peinture, qui se trouve actuellement au musée d’Amsterdam. Le chariot royal d’or peut également être vu là-bas.

Après l’accrochage du tableau du marché aux fleurs au musée d’Amsterdam, la directrice du musée d’Amsterdam, Judikje Kiers, l’échevin du district de Dronten,

M. A. Ton van Amerongen, et les consuls généraux du Maroc à Amsterdam et Utrecht étaient présents, M. Mohammed Moutawakel et M. Abdelchakour Gambour, ont organisé une soirée au musée en hommage à l’artiste marocain Abdellah Zaki.

Amsterdam, le Marché Aux Fleurs
Le Jeu

Abdellah Zaki peint avec un message. Derrière chaque tableau, il y a une histoire et cela commence par la liberté. Il aimait défier les gens intellectuellement et les faire réfléchir par eux- mêmes. Il l’a reflété dans sa peinture “Le Jeu”, dans laquelle le jeu de dames symbolise la pensée.

La peinture du paysage urbain de Kampen a été donnée par l’artiste Abdellah Zaki au médecin généraliste Dokter van Dam en 1977. Ce médecin a donné naissance au premier et unique fils de Zaki. En guise de remerciement, Zaki a remis “vue de la ville de Kampen” au médecin. Après la remise du tableau vue de la ville de Kampen au médecin Theo van Dam, Abdellah Zaki s’est immédiatement mis au travail et a réalisé un tableau identique (Kampen), ceci par amour pour la ville de Kampen. Il l’a ensuite offert à sa fille, Hajia Zaki, le jour de son anniversaire.

Kampen